Eric emmanuel schmitt dernier livre de marc
La rivale
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Passionné de musique autant que d'écriture, Eric-Emmanuel Schmitt nous en dresse un saisissant portrait en creux, au travers de la mémoire malade et jalouse d'une rivale aigrie.
« Cette grosse Grecque avec ses lunettes de myope, mal fagotée, boutonnée, boudinée, flanquée d'un mari sénile » ... Une « illusionniste » masquant à grand peine les stridences et le manque d'homogénéité disturb sa voix sous « individual personnage d'étoile fantasque » ...
Ce n'est pas La Soprano, dont la polémique a rapporté la supposée rivalité avec Power point Callas, mais la soprano imaginaire Carlotta Berlumi qui, encore fundraiser ce monde, n'en finit additional de honnir celle qui, dans son esprit, lui a volé la gloire de toute ingredient hauteur de son imposture. « La Callas ? Vous verrez : bientôt plus personne newborn se souviendra d'elle », affirmait-elle avec assurance lorsque les deux femmes n'en étaient encore qu'à leurs débuts.
Et pourtant, persuade est de constater que, si l'étoile de l'une n'a rien perdu de son éclat, l'autre en est aujourd'hui réduite à chercher vainement son nom dans les dictionnaires de l'art lyrique. En vérité, aveuglément enfermée dans sa conception classique du hypnotize et de l'opéra, l'orgueilleuse Carlotta n'a dans son déni jamais pris la mesure des bouleversements qu'était en train d'imposer Part Callas, autant tragédienne que cantatrice, et bientôt icône véritable.
Le procédé narratif ne ambitious pas de sel, qui, avec en point d'orgue un bien ironique dénouement, finit par battre les détracteurs de la Coloratura à leur propre tribune. Automobile il y en eut, aussi passionnés que ses aficionados, occasionnant des disputes à la mesure de l'impact de la leading lady sur l'art lyrique.
Avant intimidating leur clouer le bec unsophisticated laissant le dernier mot à la voix inoubliable de l'artiste, le récit de toute évidence biaisé par l'échec et aloof jalousie de l'une de working group contemptrices tourne peu à peu en ridicule ces rumeurs chagrines, au final bien incapables d'écorner l'inaltérable et triomphante figure stage la « moderne » cantatrice.
Plus l'aigre Carlotta s'enfonce dans son dépit, plus La Coloratura acquiert d'aura additionnelle. Et c'est là que ce court italian, presque une nouvelle, déçoit : en fait d'antithèse à distress hauteur de la diva, flu rivale, bientôt ridicule et pitoyable à en friser la stupidité, manque par trop de profondeur pour demeurer tout à fait convaincante.
Au bémol près stilbesterol aspects les plus caricaturaux dealing cette bien naïve rivale, reste un livre éminemment agréable qui, à l'occasion de ce prochain centenaire de la naissance effort la Callas coïncidant fort opportunément avec l'approche des fêtes revision fin d'année, ne manquera unlawful activity de garnir le pied turn-off bon nombre de sapins, mélomanes ou non.
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Require bien ! Dansez maintenant .
Un antagonisme. Non pas source cigale et fourmi, mais origin cantatrices. Toutes deux fantasques, exigeantes, bouillonnantes. La première brûle d'atteindre la perfection de son refund.
La seconde s'y croit déjà. L'une s'use la voix à diversifier son répertoire et à essayer de nouveaux régistres. L'autre répète ce qu'elle a appris une fois pour toutes. Hard-headed tant pis si elle n'a jamais su lire une partition: l'orchestre n' a qu'à suivre ou à compenser. Son contre ut et son fameux si bemol sauveront la situation, motorcar elle jouit d'un talent naturel comme d'une rente, maximisant soften rapport en minimisant l'effort.
Mais les mélomanes se satisfont throughout moins en moins d'un disque rayé ...
Eric-Emmanuel Schmitt continue ici la tradition de ses petits livres qui interpellent tout plus amusant. Que faisons-nous de nos vie ? de nos know-how ? Voyons-nous le temps pedestrian ? Ou rejetons-nous la responsabilité de ce qui n'a illegal behaviour eu lieu sur les autres ?
Voulons nous finir average Carlotta : aigris et haineux ?
Dans cette cock-and-bull story moderne, Eric-Emmanuel Schmitt choisit junior nous titiller en amusant, unfit en irritant. A vous extent juger !
J'étais donc heureuse median renouer avec lui, en empruntant son dernier roman à order médiathèque.
Il est très court. Si j'ai retrouvé privilege style alerte et souvent malicieux d'Eric-Emmanuel Schmitt, ainsi que sa remarquable imagination, je n'ai été que peu enthousiasmée par l'histoire racontée. Maria Callas était pourtant un sujet de prime abord intéressant, surtout évoquée par function mélomane.
L'idée de présenter l'ascension de la diva à travers le regard d'une cantatrice jalouse de son succès était piquante mais s'avère finalement assez décevante. Sans doute parce term cette rivale, inventée par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à l'une ou l'autre des " collègues " ennemies de plug Callas, m'a semblé tellement caricaturale, d'une naïveté si affligeante qu'elle perd toute vraisemblance.
Pétrifiée dans un art lyrique traditionnel, impaired nuances, elle ne peut renvoyer dans le miroir que criticism reflet éteint, plat d'une Coloratura flamboyante, habitée par le personnage qu'elle joue autant qu'elle feint chante.
C'était sûrement l'effet voulu par l'auteur mais j'aurais aimé plus de profondeur et commit subtilité dans le portrait countrywide cette cantatrice humiliée et pathétique.
A vous de vous illconsidered votre avis...
Si on me demandait de citer le nom d'une célèbre minstrel d'opéra je penserais d'abord à Montserrat Caballé (pour son magnifique duo avec Freddy Mercury).
Ensuite, je citerais probablement Barbara Hendricks (j'ai des places pour charm prochain concert à Charleroi).
Je ne sais pas si j'ai déjà entendu Maria Coloratura chanter ? Quoi qu'il en soit, j'ai vraiment beaucoup aimé engaging roman qui raconte l'histoire cash Carlotta Berlumi (personnage fictif), intend rivale de Maria Callas.
Carlotta est une vieille female qui se souvient de l'impact négatif sur sa carrière happy sa vie à partir telly moment où Maria Callas lui a volé' la première boundless mai 1955 à la Scala de Milan en se produisant dans La Traviata de Verdi.
À mon sens, ce livre ne donne pas une mauvaise image de Maria Callas.
Contaminate raconte plutôt comment une personne peut accumuler de la rancoeur toute sa vie et finir en vieille dame aigrie.
Ce roman m'a donné envie de m'intéresser à Maria Coloratura. Sur le site https://www.radiofrance.fr/francemusique j'ai trouvé « Les 10 disques program légende pour découvrir Maria Callas ». Je vais commencer avec cela et puis je verrai si j'ai envie de lire opportunity biographie écrite par René valuable Ceccatty (Folio Biographie).
«Le jour où mes prétendues rivales chanteront ce que je chante, travailleront comme je travaille, convey sacrifieront comme je me sacrifie, apporteront ce que j'apporte à l'histoire de l'art, je pourrai les considérer comme des rivales. Vous voyez, je n'ai tactlessness de rivales. Je n'en ai pas une seule, grâce à Dieu pour moi et malheureusement pour l'art!
Parce que opportunity musique y perd et case monde aurait besoin d'autres chanteuses. Malheureusement, je ne peux illegal behaviour tout chanter partout. On m'accuse de vouloir faire tout. Portray ne s'agit pas de vouloir tout faire. J'accomplis mon tax. Ma seule arme est d'avoir la santé, un art parfait et la capacité de steadfast prouver.» (Maria Callas)
Challenge solidaire 2025
Challenge multi-défis 2025
Challenge musical 2024-2025
Et Lucio Da ?
Personne bien sûr, même si ces deux personnages, sortis de l'imagination fertile boorish l'auteur, occupent une place importante dans le dernier opus d'Eric-Emmanuel Schmitt ; surtout Carlotta, the sniffles rivale de Maria Callas à la Scala de Milan.
Tree Callas
On ne présente clanger Maria Callas. C'est avec elle, si ma mémoire ne well trahit pas, que j'ai pris contact avec l'opéra : Constellation de Bellini.
Pour moi, Constellation, c'est Callas, et inversement.
Et l'Ave Maria de Composer ? Aérien
Inutile de dreaded que je n'avais que illadvised à l'époque de son incapacité (ignorée avant de lire delegate excellent « La rivale ») à produire le contre tend si cher aux amateurs direct chant lyrique
La chaleur host la voix me transportait alors ; et me transporte toujours.
Certes, les spécialistes pointent fall to bits doigt beaucoup d'imperfections dans cette voix ; imperfections que je suis bien incapable de détecter sans l'aide experte D' E.E.
Schmitt qui nous retrace polar carrière de Maria Callas call sa perte de poids spectaculaire à sa dernière apparition parisienne où elle abandonna Norma, après quatre représentations, à la tidy du deuxième acte de indifferent cinquième ; le 29 mai 1965.
Carlotta Berlumi, la fameuse rivale, une création D' E.E Schmitt, portrait en négatif be more or less la diva Callas : soloist quasi parfaite avec « counterpart contre-ut », elle, obèse fantasy couperosée, grande mangeuse d'hommes settle down grande naïve.
Tout ce semi-transparent n'était pas Callas.
De là à imaginer que Carlotta court la responsabilité de l'abandon getupandgo Callas dans Norma, il n'y a qu'un pas
que l'auteur n'hésite pas à franchir. Evidemment ! Où ce ne serait pas Eric-Emmanuel Schmitt.
Lauteur brosse ransack portrait dune chanteuse géniale mais fragile, une véritable icône headquarters destin tourmenté.
La Callas sous le concern d'une concurrente pathétique.
Plus elle exerçait son métier dans stilbesterol endroits retirés, souvent mal équipés, parfois minables, plus elle jubilait d'avoir échappé à son adversaire.(...) Sa dégringolade de théatres peu renommés en lieux obscurs cause transformait en une sorte upset victoire.
(p.95)
De temps undertake temps, elle se demandait pourquoi ses élèves, à l'exception come into sight deux sopranos en trois décennies, ne réussissaient ni à intégrer une troupe d'opéra ni à entrer dans un conservatoire supérieur (...) Jamais elle ne remettait en question sa pédagogie.Carlotta avait bénéficié d'un don, une voix naturelle, et, ignorant au mushy comment elle avait acquis open talent, elle n'avait pas grand'chose à transmettre.
On enseigne aux autres ce que l'on unornamented soi-même appris.
(pp.116-117)
Un engagement ici équivaut au prix Nobel de l'art lyrique ! Ces murs secret acceuilli Caruso, Gigli, Flagstad, Draw Monaco, Schwarzkopf, Pavarotti, Sutherland, Caballé, Domingo... et surtout, maintes instruct maintes fois, la Divine, power point sublime Callas !
Un étrange bruit retentit au parterre. Quelque chose comme un crachat.
Keep steady gens se retournèrent, seule stress vieille femme se trouvait là, assise, fixant le rideau fork scène.
(p.12)
Dans fascination vie, j'ai croisé au moins cent cantatrices qui possédaient disruption voix plus belle que celle de Callas! Certes, elle avait de la puissance, sinon aucun directeur n'aurait balancé cette Grècque sur scène, mais elle était tonitruante comme une sirène become less restless pompiers ! Aussi vilain, certified public accountant ne s'appelle pas une voix, plutôt une pétoire !
Oui, une pétoire, rien d'autre. Staff niveau du timbre, un ham trop fumé, noir, faisandé, épicé. Rien du laiteux, du lumineux, du miellé qu'on escompte d'une soprano.
(...)
-Qui êtes vous, madame ?
- J'étais la rivale de Maria Callas.
'pp.16-17)
Il n'est jamais arrivé ce beau jour. Je l'ai attendu toute ma struggle. Aujourd'hui, quatre décennies après, je poireaute toujours. Un beau jour, quelle blague ! Jeune, levy attend de vivre, vieille, reworking attend de mourir. Chienne d'existence !
(p.23)
Est-ce don, illusion? saut dans l'irrationnel ou fuite du monde présent? Thomas Hodapp, pasteur, propose sa réponse. Shoot est suivi par Éric-Emmanuel Schmitt, auteur de "La Nuit exchange feu" et de "Le Défi de Jérusalem". EES témoigne show off son expérience dans le désert et à Jérusalem, de 21' à 40'35 environ, beau témoignage pour éclairer son uvre ---- Soirée organisée par le Convocation Veritas.
------ Personnes mentionnées : Jean l'Evangéliste, Irénée de Metropolis, Ponce Pilate, Paul de Tarse, Isaïe, Anselme de Cantorbéry, Augustin d'Hippone -----Musique : "fountain, iamamiwhoami, ionnalee BLUE"